Le cadre, le temps et la réalité de cette pièce, tout comme notre regard et notre mémoire qui sont en constante évolution. La pièce Goodbye Johnny tourne autour de la simultanéité de l’exclusion et de l’exposition des discriminés, des défavorisés, des blessés. Il est difficile de faire face à ces problèmes, tant pour ceux qui sont exclus que pour ceux qui sont marginalisés. Dois-je vraiment faire face à cela, ne puis-je pas continuer et oublier ? La sensation et l’irritation aussi apparaissent simultanément, car la rupture entre la normalité et l’exclusion se produit rapidement. Elle est intense, voire irréversible. Johnny est également l’archétype de ces femmes et de ces hommes qui consacrent toute leur passion à une cause et qui en meurent presque si on leur refuse cette expression. La pièce tourne donc aussi autour de la question de savoir comment vivre une vie qui détourne de son véritable destin. Et s’il y a un moyen de sortir de ce dilemme.
Comment se sent-on vraiment dans ce monde ? Comment peut-on communiquer quelque chose qui ne soit pas médiatisé ? Goodbye Johnny crée une expérience qui nous permet d’osciller entre différents états émotionnels – ce qui ouvre une forme de compréhension.